2020 : une année de questionnements, de doutes et de certitudes…
Prise dans une cascade d’annulations d’exposition et la restriction des échanges et des cours suivis, la création s’est d’abord étiolée, comme pour beaucoup d’entre nous…
Seulement quatre tableaux réalisés l’an dernier…
Deux m’ont aidée à me remettre à la peinture au revers du verre en testant de nouvelles superpositions.
Les deux autres m’ont redonné la motivation de rebondir et ont changé ma façon d’aborder mes créations
- dans la phase d’étude, en passant par un dessin au crayon approfondi, afin d’obtenir la traduction la plus fidèle possible des attitudes et émotions,
- dans la phase de réalisation, en mixant les médiums employés.
« Osmose » m’a permis de pousser ainsi à fond le travail de position et de rendu des mains et quant à « Co », j’ai pu y mettre toute la tendresse des gestes affectueux dont nous sommes privés depuis plus d’un an et qui me manquaient tant.
Le premier m’a valu un troisième prix au salon Minerva, parenthèse sous conditions, entre deux périodes de restrictions, qui laissera le souvenir particulier d’une énorme bouffée d’oxygène… masquée bien sûr, cela va de soi !
Le second a été retenu pour la Biennale de Peinture des Conseils Départementaux de la Région de Lorraine, … et dans les locaux de l’exposition interrompue… re confinement oblige…
Enfin, l’écriture a été ma douce et fidèle confidente. C’est par elle que je terminerai cet article de clôture de 2020, avec ces deux haïkus
Tenter vainement
de tourner, non paginée
la page innée.
Ici et présente,
l’espace d’un seul instant
vivre tous les présents
Au revers du verre 