Pour ce tableau, j’ai décidé d’arrêter un peu les aiguilles du cours de la vie et d’y consacrer tout le temps nécessaire, avec pour seule pression celle de réaliser en profondeur le projet.

Et je dois avouer que j’y ai trouvé grand plaisir, que ce soit:

• dans l’étude préliminaire aux esquisses, passant par l’observation et l’analyse
  • de tableaux :
    • Pénélope, de John Roddam Spencer Stanhope, 1864
    • Pénélope à son métier, d’Angelica Kauffmann, 1764
  • de sculptures:
  • Pénélope, de Jules Cavelier,1849
  • Pénélope (la grande version), d’Antoine Bourdelle, 1912
• dans l’introduction, après essais de pigments, de pastels, de cire…
• Dans la relecture de textes autour du mythe…

ou encore dans la réflexion sur le temps, les souvenirs, la mémoire…

et enfin dans la perspective de prochaines réalisations utilisant les nouvelles pistes dégagées, que ce soit pour l’utilisation des pastels, de l’intensification de la présence du geste calligraphique ou encore le jeu des différents plans.